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Warm Christmas greetings to our friends, colleagues

and supporters!

Rev. David Steele serves on the CCJC Board of Directors representing the United Church of Canada. He spent twenty years in full-time ministry with the Salvation Army in Corrections and Justice work. David served as; a Probation Officer, Parole Officer, Administrator of a Community Correctional Facility in the Yukon and as a Chaplain in Federal Institutions. He also served as the Interim Coordinator and Professor of Restorative Justice at Queen`s University. David has pastored churches in B.C. Alberta and Ontario and served in Zambia for three years. For the past ten years he has been a Minister in the United Church of Canada.

In this season of Christmas we hope that you are inspired to see how the hope and grace of God may be seen in the work of justice.

The Christmas Story is one that has many justice overtones that we can relate to in modern day Canada. We read in our newspapers of foreign lands which are occupied against the will of their people. The new Messiah was also born into an occupied land. Rome ruled Palestine with an iron fist and it was a Roman Proclamation that had taken Mary and Joseph to Bethlehem where Jesus was born.

Online we read about the tragic loss of children`s lives in world conflicts and we are reminded of the terrible loss of life of innocent children as King Herod strove to find and kill Jesus, who he saw as a threat to his authority.

Our television news reminds us of the terrible loss of life in the Mediterranean as refugees flee their lands to find peace, hope and justice. The Christmas story reminds us that the toddler Jesus had fled Herod with his parents and entered Egypt as a political refugee. This refugee Messiah would grow to face persecution and receive the death penalty after an unjust trial. And yet, this Jesus brings hope where there seems to be no hope.

Christmas can be a very tough time for victims, offenders and their families. This Christmas morning more than 40,000 Canadians will awake in a prison cell. They were sentenced to be removed from society for a certain length of time. However, they were not sentenced to be treated inhumanely. Neither were they sentenced to have no hope of restoring themselves to become valuable members of society.  On Christmas morning 2016, the hope, grace and love of Christmas morning needs to penetrate the prison walls and enter the hearts and minds of those within.

Sister Helen Prejean once said that, “people are more than the worst thing that they have ever done in their lives.”  I once asked my congregation how many would stay and watch if I had the capability to project on the big screens in the church a video of the moments in their life that they were not proud of. Strangely, no one said that they would stay to watch! No, not even me. We all have parts of our lives that we would like to forget and move on from.

This same hope, grace, and love of God is needed in the lives of the victims of crime. So often the system depersonalizes them and leaves them feeling helpless and forgotten. At Christmas they may be remembering the loss of a loved one or an event that has left them traumatized.

Restorative Justice seeks to bring healing to victims, offenders, and society. In order to facilitate this the Church Council on Justice and Corrections actively supports an empathy project inside the Institutions that assists offenders in understanding the impact that their offences have on their victims, the victim’s and offender’s families, as well as society. For many offenders this program is a first step in understanding the seriousness of their actions and a first step towards change.

As the life and death of Jesus changed the world forever, Restorative Justice can change lives and societies. Nowhere was this more evident than in Rwanda. The Bishop of Rwanda gave us these wise words: “I knew that to really minister to Rwanda’s needs meant working toward reconciliation in the prisons, in the churches, and in the cities and villages throughout the country. It meant feeding the hungry, sheltering the homeless, caring for the young, but it also meant healing the wounded and forgiving the unforgivable.” (Bishop John Rucyahana)

As the night star guided the Magi to Bethlehem, may the hope and promise of the Christ child bring healing, hope, justice, peace and love to a hurting world.

Christmas Blessings!

Rev. David Steele, CCJC Board of Directors

Message de Noël du CEJC, Rév. David Steele

Meilleurs souhaits de Noël à nos amis, nos collègues et nos supporters!

L’histoire de Noël a de nombreuses connotations de justice auxquelles nous pouvons nous identifier au Canada de nos jours. Dans nos journaux, on parle de pays étrangers qui sont occupés contre la volonté de la population. Le nouveau messie est aussi né en pays occupé. Rome dirigeait la Palestine avec une main de fer. C’est à cause d’une proclamation romaine que Marie et Joseph ont dû se rendre à Bethlehem, où Jésus est né.

Nous lisons en ligne des articles sur les tragiques pertes de vies d’enfants dans des conflits mondiaux, qui nous rappellent le terrible massacre d’enfants innocents lorsque le roi Hérode s’efforçait de trouver et de tuer Jésus, qu’il considérait comme une menace à son autorité.

Les nouvelles télévisées nous rappellent les terribles pertes de vies en Méditerranée lorsque des réfugiés s’enfuient de leur pays en quête de paix, d’espoir et de justice. L’histoire de Noël nous rappelle que l’enfant Jésus a fui Hérode avec ses parents et qu’il est entré en Égypte comme réfugié politique. Plus tard, ce messie réfugié ferait face à la persécution et subirait la peine de mort après un procès inéquitable. Et pourtant, ce même Jésus apporte l’espérance là où elle semble absente.

Noël peut être une période très difficile pour les victimes, les délinquants et leurs familles. Le matin de Noël, plus de 40 000 Canadiens se réveilleront dans une cellule de prison. Ils ont été condamnés à être retirés de la société pour une certaine période de temps. Toutefois, ils n’ont pas été condamnés à un traitement inhumain. Ils n’ont pas non plus été condamnés à désespérer de redevenir des membres à part entière de la société. Le matin de Noël 2016, l’espoir, la grâce et l’amour du matin de Noël doivent pénétrer les murs de la prison et le cœur et l’esprit des détenus.

Sœur Helen Prejean a dit un jour que les gens valent plus que la pire action qu’ils aient commise dans leur vie ». J’ai déjà demandé aux membres de ma congrégation combien d’entre eux resteraient pour regarder si j’avais la capacité de projeter sur les grands écrans de l’église une vidéo des moments de leur vie dont ils ne sont pas fiers. Curieusement, personne n’a dit vouloir rester pour voir la vidéo! Non, ni même moi. Nous avons tous des parties de notre vie que nous aimerions oublier et laisser derrière nous.

De la même façon, l’espoir, la grâce et l’amour sont nécessaires dans la vie des victimes d’actes criminels. Si souvent, le système les dépersonnalise, les laissant désemparés et laissés pour compte. À Noël, ils se rappelleront peut-être la perte d’un être cher ou un événement qui les a traumatisés.

La justice réparatrice cherche à apporter la guérison aux victimes, aux délinquants et à la société. Pour ce faire, le Conseil des Églises pour la justice et la criminologie appuie activement un projet sur l’empathie dans les établissements. Ce projet aide les délinquants à comprendre les répercussions de leurs délits sur leurs victimes, les familles des victimes et des délinquants, et sur la société. Pour bien des délinquants, ce programme est une première étape pour comprendre la gravité de leurs actions et un premier pas vers le changement.

Tout comme la vie et la mort de Jésus ont changé le monde pour toujours, la justice réparatrice peut changer des vies et des sociétés. L’exemple le plus frappant est le Rwanda. L’évêque du Rwanda nous a donné ces sages paroles : « Je savais que pour vraiment répondre aux besoins du Rwanda, il fallait travailler sur la réconciliation dans les prisons, les églises, les villes et les villages partout au pays. Cela signifiait nourrir les affamés, loger les sans-abris, s’occuper des jeunes, mais cela signifiait aussi guérir les blessés et pardonner l’impardonnable ». (Traduction – évêque John Rucyahana)

Tout comme l’étoile brillant dans la nuit a guidé les rois mages jusqu’à Bethlehem, puissent l’espérance et la promesse du Christ enfant apporter guérison, espoir, justice, paix et amour à un monde qui souffre.

Bénédictions à l’occasion de Noël! 

Rev. David Steele, conseil d’administration CEJC

[:fr]Meilleurs souhaits de Noël à nos amis, nos collègues et nos supporters!

L’histoire de Noël a de nombreuses connotations de justice auxquelles nous pouvons nous identifier au Canada de nos jours. Dans nos journaux, on parle de pays étrangers qui sont occupés contre la volonté de la population. Le nouveau messie est aussi né en pays occupé. Rome dirigeait la Palestine avec une main de fer. C’est à cause d’une proclamation romaine que Marie et Joseph ont dû se rendre à Bethlehem, où Jésus est né.

Nous lisons en ligne des articles sur les tragiques pertes de vies d’enfants dans des conflits mondiaux, qui nous rappellent le terrible massacre d’enfants innocents lorsque le roi Hérode s’efforçait de trouver et de tuer Jésus, qu’il considérait comme une menace à son autorité.

Les nouvelles télévisées nous rappellent les terribles pertes de vies en Méditerranée lorsque des réfugiés s’enfuient de leur pays en quête de paix, d’espoir et de justice. L’histoire de Noël nous rappelle que l’enfant Jésus a fui Hérode avec ses parents et qu’il est entré en Égypte comme réfugié politique. Plus tard, ce messie réfugié ferait face à la persécution et subirait la peine de mort après un procès inéquitable. Et pourtant, ce même Jésus apporte l’espérance là où elle semble absente.

Noël peut être une période très difficile pour les victimes, les délinquants et leurs familles. Le matin de Noël, plus de 40 000 Canadiens se réveilleront dans une cellule de prison. Ils ont été condamnés à être retirés de la société pour une certaine période de temps. Toutefois, ils n’ont pas été condamnés à un traitement inhumain. Ils n’ont pas non plus été condamnés à désespérer de redevenir des membres à part entière de la société. Le matin de Noël 2016, l’espoir, la grâce et l’amour du matin de Noël doivent pénétrer les murs de la prison et le cœur et l’esprit des détenus.

Sœur Helen Prejean a dit un jour que les gens valent plus que la pire action qu’ils aient commise dans leur vie ». J’ai déjà demandé aux membres de ma congrégation combien d’entre eux resteraient pour regarder si j’avais la capacité de projeter sur les grands écrans de l’église une vidéo des moments de leur vie dont ils ne sont pas fiers. Curieusement, personne n’a dit vouloir rester pour voir la vidéo! Non, ni même moi. Nous avons tous des parties de notre vie que nous aimerions oublier et laisser derrière nous.

De la même façon, l’espoir, la grâce et l’amour sont nécessaires dans la vie des victimes d’actes criminels. Si souvent, le système les dépersonnalise, les laissant désemparés et laissés pour compte. À Noël, ils se rappelleront peut-être la perte d’un être cher ou un événement qui les a traumatisés.

La justice réparatrice cherche à apporter la guérison aux victimes, aux délinquants et à la société. Pour ce faire, le Conseil des Églises pour la justice et la criminologie appuie activement un projet sur l’empathie dans les établissements. Ce projet aide les délinquants à comprendre les répercussions de leurs délits sur leurs victimes, les familles des victimes et des délinquants, et sur la société. Pour bien des délinquants, ce programme est une première étape pour comprendre la gravité de leurs actions et un premier pas vers le changement.

Tout comme la vie et la mort de Jésus ont changé le monde pour toujours, la justice réparatrice peut changer des vies et des sociétés. L’exemple le plus frappant est le Rwanda. L’évêque du Rwanda nous a donné ces sages paroles : « Je savais que pour vraiment répondre aux besoins du Rwanda, il fallait travailler sur la réconciliation dans les prisons, les églises, les villes et les villages partout au pays. Cela signifiait nourrir les affamés, loger les sans-abris, s’occuper des jeunes, mais cela signifiait aussi guérir les blessés et pardonner l’impardonnable ». (Traduction – évêque John Rucyahana)

Tout comme l’étoile brillant dans la nuit a guidé les rois mages jusqu’à Bethlehem, puissent l’espérance et la promesse du Christ enfant apporter guérison, espoir, justice, paix et amour à un monde qui souffre.

Bénédictions à l’occasion de Noël!

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