The following is a press advisory produced by John Howard Society of Canada and the Canadian Association of Elizabeth Fry Societies.
September 19, 2011 (Ottawa) – Many Canadians are extremely concerned about the potential costs of the proposed Omnibus crime bill. As many in the United States are working to undo the fiscal and social devastation of so-called American style criminal and social justice approaches of longer sentences, the government plans to introduce new laws that will cost us tens of billions of dollars.
The government’s Parliamentary Budget office projected the increase costs related to just one of bills would be more than five billion dollars – more than doubling current expenditures for the corrections system alone. Furthermore, he revealed that the provinces and territories would have to contribute the largest proportion of the increase.
Most people in jail are considered non-violent, by police and correctional authorities. In order to prevent more men, women, and especially children, from being marginalized, victimized, criminalized and imprisoned, Canadians are telling us and politicians that they would rather see their hard-earned tax dollars spent on public housing, child care, pensions, health care, mental health services, public education, victims and other social services.
Most of these services, as well as many policing and prison services are the responsibility of provincial and territorial governments. As such, we do not believe the federal government should be permitted to enact their proposed Omnibus Bill until the provinces, territories and the federal government:
1) have a clear understanding of the price tag attached to each proposed legislative or policy reform that is disclosed to the public; and
2) can assure Parliament that the expected increase in costs can be accommodated without exceeding 100% capacity of the correctional facilities and without increasing our current deficit.
The Canadian Association of Elizabeth Fry Societies (CAEFS) and the John Howard Society of Canada (JHSC) will be present and provide additional comments at a press conference in the Charles Lynch Room, Centre Block, at 10:30am on Tuesday, September 20, 2011Le texte suivant est une communiqué de presse fait par l’Association canadienne des sociétés Elizabeth Fry (ACSEF) et la Société John Howard du Canada (SJHC).
Le 19 septembre 2011 (Ottawa) – Bon nombre de Canadiennes et de Canadiens sont très préoccupés par les coûts potentiels du projet de loi omnibus contre la criminalité proposé par le gouvernement. Alors que beaucoup de gens s’emploient aux États-Unis à remédier à la dévastation fiscale et sociale des approches dites américaines de la justice pénale et sociale prônant des sentences plus longues, notre gouvernement se prépare à introduire de nouvelles lois qui vont nous coûter des dizaines de milliards de dollars.
Avant que le gouvernement ne tombe après l’adoption d’une motion d’outrage au Parlement introduite après son refus de divulguer les données financières relatives au programme de lutte contre la criminalité, le Bureau parlementaire du budget prévoyait que les augmentations liées à un seul de ces projets de loi coûteraient plus de cinq milliards de dollars – plus du double des dépenses actuelles pour les seuls services correctionnels. Le Bureau parlementaire annonçait en outre que les provinces et territoires devraient défrayer la majeure partie de ces coûts.
La majorité des personnes incarcérées sont considérées comme non-violentes par la police et les autorités correctionnelles. En vue d’éviter à plus d’hommes, de femmes, et particulièrement d’enfants, d’être marginalisés, victimisés, criminalisés et incarcérés, la population canadienne nous dit, à nous et à la classe politique, qu’elle préférerait voir l’argent durement gagné des contribuables investi dans le logement social, les services de garde, les pensions, les soins de santé, les services en santé mentale, l’enseignement public, l’aide aux victimes et autres services sociaux.
La plupart de ces services, tout comme nombre de services de police et correctionnels, sont sous la responsabilité des gouvernements provinciaux et territoriaux. À ce titre, nous ne croyons pas que l’on devrait permettre au gouvernement fédéral d’adopter le projet de loi omnibus proposé avant que les provinces, les territoires et le gouvernement fédéral:
1) comprennent très clairement le prix à payer pour chacune des réformes législatives ou politiques proposées;
2) puissent garantir au Parlement que les hausses de coûts prévues seront réalisées sans excéder 100% de la capacité actuelle des établissements correctionnels et sans augmenter notre déficit actuel.
L’Association canadienne des sociétés Elizabeth Fry (ACSEF) et la Société John Howard du Canada (SJHC), seront sur place avec des commentaires additionnels lors d’une conférence de presse dans la salle Charles Lynch, Édifice du Centre, à 10 h 30 le mardi 20 septembre 2011.