HISTOIRE

Le Conseil des églises pour la justice et la criminologie est une coalition nationale œcuménique établie en 1972 et comprenant onze églises fondatrices. Nous faisons la promotion de la responsabilité communautaire en matière de justice, en mettant l’accent sur les besoins des victimes et des délinquants, le respect mutuel, la guérison, la responsabilité individuelle et la prévention du crime. C’est principalement grâce à des initiatives d’enseignement et de développement communautaire que nous encourageons des collectivités plus saines et la prévention du crime par l’intermédiaire de la responsabilité sociale. Le CEJC a démontré par ses publications, ses projets pilotes et de nombreuses autres initiatives comment renforcer la communauté, tout en comprenant que la vraie justice exige la poursuite d’une approche holistique pour tous. Nous travaillons avec des partenaires aussi bien multiconfessionnels que non religieux, et sommes reconnus au niveau international pour nos contributions aux réflexions sur la justice pénale.

1970

Durant les années 1970, nous avons distribué à plus de 14 000 congrégations « The Alternatives Kit: A Programme of Community Involvement » (La trousse des solutions : un programme de participation communautaire). Cette trousse encourageait l’enseignement et la participation communautaires, principalement en vue d’accroître la sensibilisation et la compréhension de certains problèmes de notre système de justice pénale, et d’offrir des solutions potentielles. En outre, le CEJC a joué un rôle majeur dans la campagne contre la peine de mort au Canada.

1980

Dans les années 1980, le CEJC, ainsi que les Associations nationales intéressées à la justice criminelle, a joué un rôle déterminant dans l’organisation d’une importante conférence sur la réconciliation en tant que principe de justice, et la production d’une vidéo éducative intitulée « Reconciliation: Experiencing Justice » (La réconciliation : à la découverte de la justice). Nous avons offert aux communautés des ressources sur différents enjeux, y compris des publications telles que « Dialogue on Crime and Punishment » (Dialogue sur le crime et le châtiment) et « Dialogue on Crime Prevention, Focus on Youth » (Dialogue sur la prévention du crime, particulièrement chez les jeunes), ainsi que les trousses « Family Violence in a Patriarchal Culture » (La violence familiale dans une culture patriarcale) et « Fire in the Rose » (Un incendie dans la rose).

1990

Au cours des années 1990, nous avons continué à contribuer à l’élaboration de politiques en participant à des consultations sur diverses questions liées à la justice pénale. C’est durant cette décennie que le CEJC a mis en place le projet pilote du programme de justice collaborative qui est maintenant reconnu pour avoir instauré des mesures réparatrices en réponse aux crimes graves. Nous avons également publié « Personal Empowerment for Stronger Relationships » (La responsabilisation personnelle pour des relations plus fortes) et « Satisfying Justice » (Une vraie justice).

2000

Au début des années 2000, nous avons continué à remplir notre mission et à chercher des moyens créatifs de nous adresser au public, tout en encourageant la participation communautaire en matière de sécurité publique. Nous avons créé le poste de « Président de réflexion communautaire sur la justice » afin d’encourager une nouvelle conversation publique sur ce qu’est la justice. Dirigée par Lorraine Berzins, cette initiative considérait l’art comme moyen de communiquer avec le public. Nous avons parrainé la production de la pièce de théâtre « Crime on Broadway » (Crime sur Broadway), créé le « Justice Storytelling Quilt » (La courtepointe des récits de la justice) et lancé le projet « Arts’ Tools For Justice » (Les outils de l’art pour la justice). De plus, nous avons commandité divers forums, et participé à des consultations et des réformes concernant la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.

2008

En 2008, le CEJC a contribué à un projet pilote national sur cinq ans pour les Cercles de soutien et de responsabilité (CoSA), visant à promouvoir un programme se basant sur les principes de la justice réparatrice. Le projet était financé par le Centre national de prévention du crime (CNPC) et les résultats ont fourni des éléments précieux au corpus croissant de la recherche internationale sur les programmes CoSA. Le rapport complet est maintenant disponible ici.

Pour obtenir plus de renseignements sur nos initiatives passées ou actuelles, veuillez SVP consulter la section Projets.

Veuillez SVP vous reporter à nos rapports annuels sur notre site Web pour avoir plus d’informations sur nos projets et nos initiatives actuels.

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